Yann Dika-B, import DB in LUCAF
Questions & Réponses
Historique de football :
J’ai commencé le Football Américain à l’âge de 14ans au Canada. Après 2 saisons à la position de Running Back, je suis passé du côté défensif de la balle en tant que Defensive Back. Le système canadien m’a permis de m’investir dans les sports extra-scolaires du lycée, notamment le Football Américain pendant 4 ans. Pendant ma terminale, j’ai été invité à jouer au niveau Nationale pour la province de l’Ontario dans la catégorie des moins de 18 ans. Une fois diplômé, j’ai fait mes études supérieurs à l’université de Queen’s, où j’ai eu l’opportunité de jouer dans le championnat de Sport Interuniversitaire Canadien (SIC) pendant 4 saisons. Ayant la nationalité française, j’ai aussi fait partis des 2 dernières campagnes internationales de l’équipe de France de Football Américain, se déroulant en Autriche pour les championnats d’Europe (2014), et aux USA pour les championnats du Monde (2015). Enfin, en 2015, grâce à ma performance contre l’équipe Finlandaise aux championnats d’Europe, j’ai été recruté par un club Finlandais pour jouer en attaque et en défense avec les Seinäjoki Crocodiles.
Pourquoi Lausanne :
La Suisse a toujours été un pays qui m’intrigue pour plusieurs raisons, l’une d’entre elles étant la stabilité de l’économie. De l’Amérique du Nord, c’est assez difficile de comprendre comment un pays si petit arrive à maintenir une économie que le Monde entier désire – les Suisse doivent donc faire quelque chose comme ce doit être fait ! J’ai donc voulu voir ça de mes propres yeux.
Les paysages accessibles à partir de la Lausanne ont aussi influencé ma décision. Je suis persuadé que les vues sur Évian-les-Bains de l’autre côté du Lac Léman, ainsi que sur les montagnes des Alpes, donnent aux habitants de Lausanne une tranquillité d’esprit incomparable – dont ils sont certainement inconscient d’ailleurs !
Enfin, le français est la langue la plus parlé en Lausanne. Étant français, je n’ai aucun problème de communication, ce qui me donne l’effet d’un chez-moi loin de chez-moi.
Premières impressions :
En regardant les résultats des saisons passés du club, on remarque tout de suite que le club est dans une situation assez délicate. Le niveau de jeu auquel le club performe est clairement au-dessus de 2ème division. Maintenant, l’étape difficile est la transition en 1ère division – une étape toujours extrêmement pénible dans n’importe quel sport à tout niveau de jeu.
Après les premiers entrainements, je me suis rendu compte que le problème ne repose pas sur les capacités des joueurs eux-mêmes, mais sur l’état d’esprit de l’équipe dans l’ensemble. Une telle transition demande non-seulement aux joueurs de travailler davantage pour être en bonne condition physique, mais aussi à l’équipe de trouver sa place parmi les autres clubs dans cette nouvelle division.
Pour l’instant, les autres clubs voient LUCAF comme une équipe qui voudrait faire partie de la 1ère division à plein temps, mais qui n’a pas le niveau – à raison quand on observe les résultats de 2014.
Notre objectif, en tant qu’équipe cette saison, est de trouver notre propre identité – comment est-ce que la ligue se souviendra de LUCAF 2016. Une fois notre identité trouvé, il sera temps de prouver à la SAFV qu’on mérite autant de respect que tout autre club de 1ère division, si ce n’est plus avec le potentiel qu’on possède. Et que chaque club qui fera l’erreur de nous sous-estimé en souffrira les conséquences lors de notre rencontre.
Tout ça pour dire que les préparations mentales et la quantité de travaille que l’on va investir pendant le mois de mars vont définir notre saison 2016.
Le 29.02.2016 à 09:25:00